Vivre à Paris au XIXè siècle :  la famille Grimon  2/6 

Publié le par Roselyne Tellier

Fontaine de la Reine 1732 2ème arrondissement

Fontaine de la Reine 1732 2ème arrondissement

Vivre à Paris au XIXè siècle :  la famille Grimon  2/6

 

 

En 1845, Louis Napoléon Bonaparte s’évade du fort de Ham.

Marguerite (Virginie), quatrième enfant de Jean Nicolas et de Rose, naît en 1847 rue des Petits Carreaux.

La journée de travail passe de 16 heures pour les adultes à 10 heures pour les femmes.

Jean-Baptiste, âgé de 11 ans, doit travailler avec son père car il sera aussi cordonnier. Sa journée est limitée à 8 heures.

En février 1848, Paris se couvre de barricades. Le roi abdique et quitte la France. Lamartine forme un gouvernement provisoire. En juin, c’est l’insurrection populaire à Paris. Répression sanglante, jugements hâtifs, déportations....

Le 10 décembre, Louis Napoléon Bonaparte est élu Président de la deuxième République.

Il instaure le suffrage universel et l’esclavage est aboli.

 

L’alimentation en eau de la ville n’est pas simple. Le canal de l’Ourq, la Seine, l’aqueduc d’Arcueil, le puits artésien de Grenelle et les sources du Nord alimentent des fontaines insuffisantes. On est obligé de creuser des puits privés dans les cours d’immeubles, entre 25000 et 30000. Et que dire des lessives. Il existe des bateaux-lavoirs sur la Seine et bientôt sont bâtis 300 lavoirs de rues où les ménagères payent 10cts par heure plus 10cts pour l’eau chaude. Mais toute cette eau est polluée par les égouts, les boues des pavés, le débordement des fosses d’aisance et les cimetières.

En conséquence, en 1849 c’est le choléra qui ravage Paris, faisant 20 000 morts. Il y aura une nouvelle épidémie en 1853 ajoutant 9000 victimes dans la capitale. Ce n’est qu’en 1860 que la qualité de l’eau sera améliorée en repoussant en rivières les bouches d’égout.

Haussmann fera construire des usines de production d’eau potables à partir des rivières et fera capter les eaux de sources.

La consommation d’eau se trouve limitée, alors les hommes prennent des bains dans la Seine. Les bains publics se développent, passant de 37 en 1825 à 107 en 1861. On trouve aussi, sur la Seine, 11 bateaux de bain. Dans les appartements, on se lave dans une bassine.

Les porteurs d’eau montent, dans les appartements bourgeois pourvus d’une baignoire, des seaux d’eau chaude, de l’eau froide tirée aux puits et vident ensuite l’eau souillée dans la cour de l’immeuble.

 

A suivre....

 

 

 

 

Lavoir du marché Lenoir 1830, rue de cotte 12ème arrondissement

Lavoir du marché Lenoir 1830, rue de cotte 12ème arrondissement

Publié dans généalogie

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