Léonide, cordonnier 1/2

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Léonide, cordonnier 1/2

Léonide, cordonnier 1/2

Pierre, Louis Léonide est né le 22 avril 1861 dans la petite commune de Droyes en Haute Marne. Petit village entre forêt et étangs, traversé par la Héronne, peuplé à cette époque par environ 960 habitants.

Son père Louis Philippe Pelletier est maçon. Sa mère Pauline Collot est couturière.

La maison familiale est couverte de pans de bois comme toutes les maisons du village. Une vigne grimpe le long de la façade.

Après une année d’apprentissage, Léonide est embauché comme ouvrier cordonnier, à 15 km de son village, chez Jules Robin, à Arrigny, rue de Saint-Rémy.

En 1881, c’est le moment de la conscription. Léonide participe au tirage au sort. Il tire le numéro 50, c’est le mauvais numéro car, depuis 1872, les numéros les plus bas font un service de 5 ans, alors que les autres ne font qu’un an.

Le voilà donc parti pour cinq ans.

A son retour, Jules Robin le reprend dans son atelier.

C’est en allant rendre visite à ses grands-parents à Arrembécourt qu’il fait la connaissance d’une jeune couturière, apprentie chez sa grand-mère.

Esther Charton et Léonide se marient le 26 octobre 1887.

En 1889 naît leur fils unique Raymond, mon grand-père, à Arrembécourt. Le patronyme s’est transformé en Peltier.

En 1891, ils sont installés à Somsois, dans la Grande Rue. Léonide cordonnier, Esther couturière. Le père, Louis-Philippe, devenu veuf, vit avec eux. Leur voisin est René Blin, le futur organiste de Notre-Dame de Paris*. De l’autre côté c’est Narcisse Aubertel, l’instituteur.

Chez Léonide l'ouvrage ne manque pas. Aussi, il a pris un ouvrier Joseph Valton.

La vie s’écoule tranquillement.

En 1905 leur fils Raymond est reçu élève-maître au concours de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Châlons sur Marne. Après son service militaire qu'il fait dans les services auxiliaires, il est nommé instituteur titulaire à l’école de Clairmarais à Reims. C’est là qu’il va rencontrer Thérèse Labau. Ils se marieront en 1913 à Reims.

Après le départ de leur fils, la famille retrouve un nouveau logis Rue Neuve, avec, dans la cour un atelier pour Léonide, un ensemble de clapiers pour les lapins et à l’arrière un jardin potager. Vivent aussi dans la maison deux jeunes apprenties couturières de 15 ans, Berthe Humbert et Cécile Gras.

Raymond et Thérèse viennent séjourner à Somsois à chaque vacance scolaire.

A suivre...

* voir l'article "De Somsois à Notre-Dame de Paris"

 

 

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