Petite histoire des vespasiennes parisiennes 1/5

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Petite histoire des vespasiennes parisiennes  1/5

Le souci des commodités ne date pas d'aujourd'hui.

A Paris comme ailleurs, de tout temps, la pratique du "tout à la rue" est courante et, faute de lieux réservés dans l'espace public, on pratique "la pissette".

Le problème des latrines publiques n'a jamais été posé correctement.

En 1830, le boulevard des Italiens se voit décoré, à titre d'essai, de colonnes à double usage, urinoir et affichage public. Mais, montés en plâtre et moellons, ils serviront à la construction de barricades lors de l'insurrection des journées de juillet.

Le comte de Rambuteau, préfet de la Seine, est l'homme des petits détails de la vie quotidienne. Il désigne une commission en 1835 pour examiner le problème des latrines publiques.

Mais ce n'est qu'en 1839 qu'une construction de colonnes à affiches avec urinoirs à l'intérieur est autorisée sur les boulevards Montmartre et des Italiens où se concentrent les théâtres et les cafés.

Ces colonnes d'aisance seront déployées sur tous les grands boulevards dès 1841. Leur architecture est pourtant peu appréciée.

"On a élevé sur les boulevards des espèces de colonnes de 10 à 12 pieds de haut qui se terminent par une boule et une pointe menaçant le ciel", Paul de Kock. (auteur dramatique)

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J
merci pour cet article bien intéressant ! Dans les années 60 il y avait encore des vespasiennes. Je me souviens de celle de la rue de Flandres...où mon père s'arrêtait avant de me ramener chez ma mère le dimanche soir...
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